Vous connaissez bien sûr cette friandise du Nord, hein ? Son origine aussi ?
Ben voilà. Hier soir, j'en ai fait une de bêtise moi aussi.
Une bêtise des Batignolles.
Vous voyez mon coup de calgon d'avoir mis du Gesso sur ma toile ? Ben oui, voilà c'est ça vous avez compris. Les plus experts d'entre vous se seront peut-être exclamé "Quoi ? Diantre ! Du Gesso sur de l'huile ? Mais que diable nous chante cette folle dingo ?" (oui, oui c'est comme ça que les experts parlent).
Oui, oui, j'ai oublié la base de la peinture à l'huile, LA règle de base, the basic rule : GRAS SUR MAIGRE !!! Bougre d'ânesse !!! Pour les moins experts d'entre vous, et pour illustrer le problème, ce serait comme de mettre son fond de teint avant sa crème de jour, ou de mettre la confiture d'abord sur la tartine et de la beurrer par dessus : ça tient pas, vous l'avez constaté vous aussi.
Bouh ! Punie au coin ! Privée de Deezer !
Nan, mais moi j'ai pas peur... du gesso sur de l'huile, pff la comique, et le plus drôle c'est qu'elle était même pas sèche mon huile !!!! LOL !!! Poua j'me marre. N'importe quoi.
Voilà le résultat, ben j'ai gratté le gesso. C'est parti à l'aise Blaise, aucun risque que ça tienne, nan. Sur l'huile on peut mettre que de l'huile. Voilà la leçon du jour. Une vraie débutante je vous dis...
Mais n'empêche que cette pouasserie de Gesso a laissé des trucs intéressants sur la toile. Genre des blancs plus blanc qu'avec Omo tu meures. J'ai laissé le plus épais, ça fait du relief sur la toile. Et puis ça me fait tout drôle de revoir ce violet que j'avais condamné avec empressement.
Aller, il me reste plus qu'à me convaincre qu'il va vraiment être au top ce violet. Dans cette période de faiblesse, vos coms de soutien me feront chaud au coeur.
Et cette fois-ci promis, j'attends que tout soit sec avant de péter une nouvelle durite avec du Gesso.
Bibiz à toutes les inadvertances.