Sur le ring, à ma droite, le blanc de zinc, dont on ne compte plus les victoires consécutives.
A ma gauche, le blanc de titane, dont les apparitions se sont faites rares ces derniers temps.
Sur la toile, le blanc de zinc occupe l'espace, il ne laisse rien à son rival. Il s'étale, fond sur les couleurs, brille en transparence. Oh, attention, il trébuche sur un angle. Mais il se relève aussitôt.
Le blanc de titane recule, mais il protège sa garde. Oh, mais quelle belle action, le voilà qui se redresse et engage le duel au corps à corps. Le zinc et le titane sont à présent l'un contre l'autre, on ne les distingue plus. Le zinc s'étire, le titane prend de l'épaisseur.
Et voilà la toile recouverte de blanc ! Les nuages sont clairement visibles. Le blanc de titane a marqué les masses de nuages et le blanc de zinc en glacis les a fondu.
Enfin, la toile est presque achevée, à terre. Il ne lui reste plus grand chose.
Le blanc de titane et le blanc de zinc auront mené un combat glorieux qui ne les aura finalement pas départagé.
Mais la toile, elle, a pris sa tournure finale. Encore quelque retouches, et elle sera finie. C'est du bon boulot.
Bibiz à tous les matchs amicaux.