Ce week-end, c'était la nuit européenne des musées.
Nous l'avons passée en compagnie des nouveaux réalistes, domiciliés actuellement au Musée en herbe. Equipés en archéologues du futur, les pitchouns et leurs parents sont partis à la découverte de ces hurluberlus qui enterraient leur table après le déjeuner, découpaient les objets en morceaux ou inventaient des couleurs qui existaient déjà.
Arman, César, Niki, Raysse, Tinguely et autres comparses n'ont désormais plus de secret pour eux. Oui, on peut peindre avec des corps, des pistolets ou des tissus. Oui, on fait de l'art avec des canettes de coca écrasées, des affiches de métro arrachées ou des pots renversés.
Personne ne se prend au sérieux et pour les enfants, c'est une surprise et un plaisir. C'est de l'art façon destroy ou spontané, ça leur parle beaucoup.
Celui qui a rencontré le plus vif intérêt a été Spoerri qui ne voulant pas débarrasser la table, eut l'idée de coller tout les couverts et restes pour en faire une oeuvre. Cette idée a fait du chemin puisque dès le lendemin, Bout'chou nous a réclamé un pot de colle au moment de débarrasser la table...
Fichtre !
Bibiz à tous les artistes du futur.
Le Musée en Herbe 21, rue Herold 75001 Paris 01 40 67 97 66 musee-en-herbe@orange.fr inscrivez-vous à la newsletter
http://60gp.ovh.net/~museeenh/index.php?/expositions/la-bande-a-niki/